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Les ruches

 

Les abeilles domestiquées par l’homme vivent dans des ruches.

Non domestiquées, elles construisent leurs ruches dans la nature.

 

Chaque colonie a une odeur qui est émise par la reine. Tout au long de sa vie, celle-ci dirige l’activité de la ruche. Quand la reine pond moins, les abeilles en choisissent une nouvelle.

Pour la choisir, elles prennent quelques larves au hasard et leur donnent à manger de la gelée royale.

La 1ère abeille qui sort est sacrée reine ; elle est plus grosse que toutes les autres abeilles de la ruche. Elle tue les autres reines qui sortent et sort de la ruche avec les mâles (les faux-bourdons), qui vont la féconder pour qu’elle puisse faire des bébés. La reine retourne dans la ruche pour pondre ses Å“ufs.

L’ancienne reine quitte alors la ruche avec la moitié des abeilles : on appelle cela un essaimage. En attendant de trouver l’endroit idéal pour créer une nouvelle ruche, la reine et les abeilles se regroupent à un endroit (en général, une branche) et forment une sorte de grappe : un essaim.

 

 

 

 

 

 

Ruches construites par l'homme

 

 

 

 

 

 

Ruches naturelles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il existe différents formats de ruches, qui demandent différentes façons de procéder dans la gestion des ruches et dans la manière d'extraire le miel produit :

 

  • ruche Dadant, la plus utilisée en Europe. Modèle standard, elle est simple et solide. Elle  est représentée par une caisse d’une dizaine de kilos qui peut être conçue en pin. Dans sa composition, on retrouve un plancher  qui sert de fond à la ruche et qui la plupart du  temps est grillagé de 2 à 3 décimètres carrés. Ceci dans le but de lutter contre l’existence du pou des abeilles que l’on appelle varoa. Les planchers peuvent être en plastique, plus pratique pour le nettoyage. Le corps de la ruche Dadant contient soit 10 soit 12 cadres, et n’a pas de haut ni de bas, on y ajoute juste une hausse au printemps et durant la récolte. Le miel est recueilli sur ces cadres quand vient le moment de la récolte. Un plateau sert de plafond avec un trou de 5 cm environ qui est utile pour l’alimentation des abeilles. Et enfin par-dessus on a le toit qui protège la ruche des caprices du temps.

 

 

 

 

 

 

 

 

  • ruche Langstroth, elle porte le nom de son inventeur, le révérend Lorenzo Lorraine Langstroth. C'est le modèle le plus utilisé aux Etats-Unis et au Canada. Elle a comme particularité d’être divisible et elle est l’inspiration de la ruche Warré. On ne distingue pas de  corps et de hausse dans ce système. Le corps de la ruche Langstroth se compose de deux piles de hausses. Cette technique simplifie la gestion de stock des hausses et des cadres également. La ruche Dadant et la ruche Langstroth ont des points communs importants, elles sont toutes les deux très grandes et utilisent des cadres sur des fondations de cire gaufrée. 

     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • ruche Voirnot, ruche qui respecte bien la forme de la grappe. On doit la ruche voirnot Ã  un apiculteur lorrain du XIXè siècle, Jean-Baptiste Voirnot. L’Abbé Voirnot décide de mettre sur pied un plan d’une ruche faite en planche de bois. Les ruches en bois existaient déjà d’antan mais elles étaient placées sur les troncs d’arbres et n’étaient pas très efficaces. Mais en comparaison avec celles en paille, la production était plus importante et les essaims mieux protégés. Voirnot mit au point sa ruche qui était la représentation parfaite de l’habitat naturel des abeilles. Il a soigné les détails jusque dans les dimensions, 36 cm x 36 cm x 36 cm, pour faciliter l’adaptation des abeilles à la domestication. Comme les autres ruches, la ruche voirnot comporte aussi des hausses qui servent de lieu de stockage supplémentaire aux abeilles. On retrouve particulièrement ce modèle dans les pays de l’Est et dans ceux de l’Afrique du Nord

 

 

  • ruche Warré, communément appelée ruche écologique, elle est considérée comme celle qui est faite aussi bien pour les amateurs que pour les apiculteurs confirmés. On doit son nom à son inventeur l’abbé Emile Warré qui était un passionné de l’apiculture. Il essaya plusieurs types de ruche tout en observant le comportement des abeilles. Il a conçu alors une ruche populaire qui proposait les conditions quasi-pareilles à celle de l’abeille. On appelle la ruche warré, ruche écologique, du fait qu’elle offre aux abeilles des conditions de vie proches de leur milieu naturel. A la différence de la ruche Dadant et des autres, la ruche Warré a des dimensions un peu plus restreintes, 30 cm x 30 cm x21 cm. On ne remarque pas non plus de hausse puisque les éléments sont posés les uns sous les autres et les abeilles bâtissent les rayons dessus. Un élément se compose de 8 rayons qui sont installés sur des barrettes amorcées de cire. Il n’y a pas de cadre puisque le travail se fait directement par élément. Il est possible de mettre des vitres derrière les éléments pour voir plus facilement l’évolution de l’essaim.

     

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